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Comment j'ai rencontré
mon nouveau monde

On me demande souvent : « Mais comment tu fais… ça ? »

Alors un jour, j’ai décidé d’assumer pleinement mon histoire.
De la partager ici, pour ceux que ça intrigue, que ça questionne, ou peut-être que ça rassurera.

Parce que je sais ce que c’est de se sentir seule quand on vit des choses étranges qu’on n’explique pas.
Moi aussi, je me suis sentie perdue, isolée, à chercher un écho quelque part… et ne rien trouver.

Alors peut-être qu’en lisant ces lignes, certains d’entre vous se reconnaîtront.
Peut-être que vous vous direz : « Ah… je ne suis pas fou, je ne suis pas seul. »

C’est pour ça que j’écris aujourd’hui. Pour que ça serve. Pour que ça résonne.

Cette énergie qui est venue me chercher

Le courant qui passe dans tout le corps

C’est pendant une séance d’hypnose que tout a basculé.

Comme beaucoup, j’avais l’impression que ma vie tournait en rond.
Plus rien n’avançait comme je le voulais.
Je me sentais bloquée, enfermée, de moins en moins bien avec moi-même.
Il fallait une grosse remise en question.

Alors j’ai décidé de travailler sur moi… et pourquoi pas essayer l’hypnose ?

Première séance.
Mon hypnothérapeute m’observe et, très vite, me lance :

 

— C’est curieux, ta façon de partir « en transe »…

À peine commence-t-elle que mon corps se met à bouger tout seul.
Une vague m’emporte.
Je vis une séance intense, remplie d’émotions.

Le soir même, à 1 h du matin… ça recommence.
Je repars en transe.
Toute seule. Comme une grande.
Mais cette fois, je pars loin. Très loin.

Où ? Aucune idée…

Ce que je sais, c’est que mon mari, à côté de moi, se met à hurler pour me ramener.
Il voit mon corps s’agiter dans tous les sens, comme un pantin dirigé par des fils invisibles attachés à chacun de mes membres.

Je finis par revenir à moi.
Déconcertée.
Sans la moindre idée de ce qui vient de se passer.

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Au début, ça m'intrigue, et je m'amuse à "provoquer" la transe

C'est drôle, mon corps bouge tout seul

Alors, voyant que je pouvais repartir en transe toute seule, sans jamais avoir appris comment ça fonctionnait… je décide de laisser mon corps faire. À la merci de… je ne sais quoi.

Et me voilà prise de spasmes, secouée de mouvements incontrôlés.
Au début, j’avoue, je trouve ça presque amusant.

Puis, petit à petit, des questions surgissent.
Je cherche quelqu’un qui aurait déjà vécu ça.
Rien. Silence complet.
Ou alors… je ne sais même pas où chercher.

Et là, l’inquiétude commence à s’installer.
Je me dis que ce n’est peut-être pas si banal que je le croyais.
D’autant plus que mes transes deviennent de plus en plus pressantes… et parfois carrément envahissantes.

L'énergie ne me laisse plus de répit

L'attaque invisible

Un midi, lors d’un déjeuner avec une amie, nous parlions avec passion quand, soudain, je me sens comme attaquée par quelque chose d’invisible.
Un choc brutal, qui me coupe la respiration, surgit de nulle part sur ma gauche et vient se loger dans mon estomac.

Surprise par cette violence invisible, je me lève d’un bond et pars en courant, laissant mon amie dans une totale incompréhension — ma réaction est, disons-le, complètement lunaire.

Puis… plus rien.
Je poursuis ma journée, encore sous le choc. Moi seule sens ce qui se passe, et personne ne peut comprendre.

En rentrant chez moi, le malaise s’amplifie. Mon corps agit comme s’il n’était plus sous mon contrôle.
Et soudain, une nouvelle transe m’emporte.
Je me sens comme droguée. Une vague de nausée m’envahit. Quelque chose doit sortir…

Mon corps évacue alors “la chose”.

Fin de l’histoire… du moins sur le moment.
Je ne comprendrai que des années plus tard ce qui venait de se jouer.

Image de Stéfano Girardelli

Ce film qui me met lui aussi en transe

Un monde plus grand de Corine Sombrun

J’avais commencé une formation en hypnose. Curieuse, je voulais comprendre de l’intérieur comment tout cela fonctionnait.
Mais il y avait un petit détail auquel je n’avais pas pensé : dans ces formations, vous êtes souvent le cobaye.

Et pour moi, impossible de passer inaperçue.
Dès qu’on me mettait en transe, mon corps — qui semblait adorer cet état — se mettait à bouger dans tous les sens. Je me tordais, je vibrais, je me laissais emporter, alors que mes camarades de classe restaient calmes dans leurs transes « normales ».

Un jour, après m’avoir vue réagir ainsi, une amie me parle d’un film et me dit :

« Tu devrais le regarder… »

Synchronicité ou hasard ? Difficile à dire. Mais je décide de suivre son conseil.

Ce soir-là, je lance Un monde plus grand.
Le film raconte l’histoire d’une femme qui part en Mongolie et devient chamane.
À un moment, elle enfile son costume traditionnel.
Et là, assise tranquillement sur mon canapé, je ressens soudain que quelque chose se passe dans mon propre corps. Sensation étrange, puissante… comme si moi aussi j’enfilais ce costume invisible.

Puis elle commence à battre le tambour.
Une seconde plus tard, je pars en transe.
Mon corps tremble de partout, à la manière des transes qu’on voit dans certains rituels africains. Impossible de contrôler ce qui se déclenche en moi.

Heureusement, j’étais seule.
Mon mari n’aurait pas supporté une deuxième fois de me voir me transformer ainsi, disons-le, de façon pas très cartésienne…

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Quand ton animal totem veut sortir
de ton corps

Un leopard noir, une panthère ? Non ?

Dimanche, 16 h.
La déprime m’envahit. Je tourne en rond, sans énergie, morose.

Le téléphone sonne : une amie m’invite à prendre un café chez sa copine.
Un dimanche à 16 h ? Franchement, je n’ai envie d’aller nulle part…
Et pourtant, dans ma tête, une petite voix me souffle : Vas-y.

Je ne comprends pas cette impulsion soudaine, mais je décide de l’écouter.
Je me traîne un peu… mais je pars.

Je me retrouve finalement chez Sarah. On discute, le fameux film refait surface dans la conversation… et soudain, tout bascule.

Une vague puissante traverse mon corps.
Mon ventre se contracte avec une force inouïe.
Je me plie en deux et un hurlement sort de moi, instinctif, animal.

Mes yeux plongés dans ceux de Sarah, j’ai l’impression que quelque chose veut s’arracher de mon être.
Je ne contrôle plus rien.

Autour de moi, c’est la panique. Les gens crient, effrayés de me voir ainsi.
Je m’entends rugir trois fois sur Sarah… mais je suis spectatrice de ce qui m’arrive, incapable de reprendre la main.

La crise dure plus de vingt minutes. Un temps interminable.
Puis tout s’arrête d’un coup. Ouf… mais je suis épuisée.

L’inquiétude grandit. Certains veulent m’emmener faire un scanner, persuadés qu’il se passe quelque chose de grave dans mon cerveau.

Mais à quoi tu joues ??

Une séance d'hypnose épique

Quelques jours plus tard, je me retrouve à mon dernier cours d’hypnose.
La prof, qui constate que mes transes sont disons… « particulières », me propose de passer devant tout le monde pour une démo.
J’hésite, je n’ai pas vraiment envie. Trop de bizarreries ces derniers temps… Et si je faisais n’importe quoi ? La honte !

Bon, ok, j’y vais.
La prof, ce jour-là, une pépite ! Elle me rassure et me dit que je devrais pouvoir comprendre ce qui se passe.
Tu parles ! Une fois en transe, je me retrouve en dix minutes avec la main gauche qui se lève dans le ciel ; je prends je ne sais quoi dans le vide et je le distribue à l’assemblée, un peu dans les mains de la prof, puis je finis par pointer du doigt une personne dans la salle — le tout les yeux fermés, en transe, avec une prof qui, à l’évidence, n’a aucune idée de ce que je fabrique !

Mon mental, quant à lui, est complètement en panique.
Je m’entends hurler dans ma tête : « Mais qu’est-ce que tu fais ? Arrête ça tout de suite ! »
Mais mon corps est plus fort que mon mental.

La prof reste cool, elle n’est pas contrariante, elle m’accompagne vers ma « cible ».
Je m’assois sur les genoux d’une fille.
Je lui prends les mains, les serre fort, avec, à l’évidence, une forte envie de faire du bien… mais quoi ?

Je file m’asseoir sur une autre fille, puis une toute dernière.
Avec elle, c’est différent. Mon corps semble sentir quelque chose de plus intense.
D’un seul coup, je la prends dans mes bras et je lui fais un énorme câlin.
La pauvre… elle doit être terrifiée à ce moment-là !
Et soudain, je me mets à pleurer.

Pourtant, je ne suis pas triste.
Elle, par contre, oui. À cet instant, je ressens toute sa tristesse.

Que s’était-il passé ce jour-là ?
Je n’en avais pas la moindre idée !
Mais une chose était sûre : je n’étais pas au bout de mes peines !

toucher

Un début d'explication, même pas rationnel !

Sur les conseils d’une amie, je rencontre une énergéticienne.
Une femme lumineuse, accueillante, qui m’ouvre la porte de chez elle.
En me voyant, elle s’exclame spontanément :

 

« Eh bien ! »

Je sens que ça fait beaucoup pour moi… je n’en peux plus, il me faut des réponses.

Elle pose ses mains sur moi, ferme les yeux, reste un instant silencieuse.
Puis elle dit ressentir une énergie très puissante.
Et presque aussitôt, elle me lance :

 

« Tu es comme moi. »

Je reste interdite. Ces mots ne me parlent pas, mais je prends note, un peu perdue.

Pourtant, très vite après ce rendez-vous, il se passe quelque chose d’étrange.
Ma main gauche commence à bouger toute seule.
Elle se lève, s’anime, fait des gestes étranges… comme si elle scannait mon corps.
Elle s’arrête à certains endroits, repart ailleurs, suit un rythme que je ne comprends pas.

Depuis ce jour-là, elle ne s’est jamais arrêtée.

La rencontre qui vous fait vibrer les mains

Premier soin improvisé

Ma toute première séance guidée de manière intuitive

Je vais voir ma mère, que je n’avais pas vue depuis quelque temps.
Je lui raconte toutes mes péripéties, espérant qu’elle ait, qui sait, une explication à m’offrir.

Au fond de moi, je sens qu’il se passe encore quelque chose.
Alors je suis mon instinct et je lui lance :

 

— J’aimerais essayer un truc sur toi, ça te va ?

Trop cool : elle accepte !

 

— Alors… je crois que se mettre en transe, c’est la base !

Je m’exécute.
En deux secondes, je « décroche ». Mes mains se lèvent toutes seules et se mettent à scanner ma mère, de la tête aux pieds.
Elles bougent, s’arrêtent, repartent… des allers-retours incessants que je ne comprends pas.

Face A : une demi-heure.
Puis je me dis : Allez, tourne-toi, on verra bien.
Face B : encore une demi-heure de « balade » incompréhensible.

Nous, on est mortes de rire !
Enfin… jusqu’à ce que ma mère commence à s’endormir et que moi, je fatigue.
Je ne comprends rien et je me demande : Mais quand est-ce que ça s’arrête ??

Au bout d’une heure, tout stoppe.
Puis ça recommence, mais cette fois allongée à côté d’elle.
Après un quart d’heure, ras-le-bol :

 

— Ah non, stop ! J’en ai marre !

Et là… tout s’arrête. Net.

Le lendemain, comme si rien n’avait eu lieu.
Ma mère ne me dit rien, mais je saurai plus tard qu’elle a passé la journée épuisée, à dormir.

Trois jours plus tard, elle m’appelle.
Je panique aussitôt — j’ai peur d’avoir « cassé » ma maman.
Et non ! Elle m’annonce qu’elle n’a plus aucune douleur, qu’elle a retrouvé la forme et sa mobilité.

Bien sûr, je reste incrédule :

 

— Tu as rêvé, c’est pas possible…

Et pourtant.

A la rencontre
d'un chaman

Un pied dans la porte

Je décide d’aller voir un chaman.
Sur les conseils d’un homme croisé… par hasard.
(Vraiment ? Par hasard ?)

Cet homme me lance :

 

— Tu devrais aller voir un chaman.

Ok… ça résonne en moi. J’y vais !
Mais… on trouve ça où, un chaman ?

Je cherche, je fouille… et je finis par en trouver un.
J’ose lui raconter tout ce qui m’arrive.
Je n’ai qu’une envie : qu’il me dise enfin ce qui se passe et qu’il « répare » tout ça.

Il m’écoute, puis me conseille simplement :

 

— Essaie surtout de ressentir ce que ça fait à l’intérieur.
— Focalise-toi moins sur tes mains, sur les signes extérieurs.

Ok… bon, d’accord. Je vais essayer.

Allez, rendez-vous dans un mois.

Éclat de lumière

Etrange phénomène électrique

Quand ton corps se met à la merci de l'invisible

Me voilà enfin prise en charge. Ah… quel soulagement. Je respire, rassurée.
Plus rien ne peut arriver, me dis-je.

Deux jours avant mon rendez-vous, je passe la soirée chez mon amie Sophie.
Je franchis le seuil de son salon et, d’un coup…
Une décharge !
Je ressens quelque chose de surpuissant.
On dirait que je viens d’entrer sous douze pylônes électriques.
Une tension folle dans tout l’air autour de moi.

Je tends les mains devant moi, interloquée :
— Oh ! Tu sens ça ?
— Heu… non, quoi ?
— Ben ça, là ! Ce truc !
— Je sens rien…
— Mais c’est pas possible ! Ça, ça ??? (je montre tout son salon)
— Bon, tu me saoules là… non, je sens rien !
— Ah bon… ok…

Mais moi, je suis méga préoccupée.
On essaye de lancer notre soirée, mais j’ai du mal à décrocher.
La pièce me pèse, tout mon corps est en alerte.

Sophie finit par me demander ce qui se passe, un peu agacée par mon attitude étrange.
Elle n’a même pas fini sa phrase que je sens, derrière moi, deux mains invisibles me pousser dans le dos.
Elles me soulèvent presque et m’arrachent au canapé.

Je crie :
— Ah ! Sophie, je peux… je peux faire quelque chose sur toi ?
— Oui, vas-y, je suis open moi, tu sais.

Alors c’est parti.
Je me mets en transe, sans réfléchir.
Ma main gauche s’active toute seule, « scanne » son corps, de haut en bas.
Dix minutes à peine, puis elle s’arrête sur un point précis.

Mes doigts se ferment en forme de poire, comme s’ils attrapaient quelque chose.
Ma main se lève au-dessus de ma tête, suspendue.
Heu… ok ! Et maintenant ?

La pression devient énorme.
Je suis obligée de me lever, poussée vers le haut.
Mon corps se met à bouger tout seul : un pas chassé pour sortir du canapé, un autre vers la fenêtre ouverte…

En trois secondes, ma main se jette dehors !
Elle se déploie comme une fleur qui s’ouvre au contact de l’air.
Et là… quelque chose s’échappe.
Le… ce… hum… aucune idée de ce qui vient de sortir.

Herbe médicinale

Le voyage Chamanique

A la découverte de son animal de pouvoir, une expérience qui dégénère

J’arrive chez Julien, le chaman.
Il vient me chercher en bas de l’immeuble.
Le temps de monter, il me demande :

 

— Depuis ta maman, tu as vécu d’autres choses étranges ?

Ah ben, tu m’étonnes !
Je débite mon histoire, un peu paniquée, et à la fin je lâche :

 

— Bon, alors c’est quoi ce bazar ? C’est mon inconscient qui fait des siennes ? Il se passe quoi, là ?
— Ton inconscient ? Ah, mais ça n’a absolument rien à voir !
— Ah bon ?

Nous voilà pleins de sous-entendus qui, au final, ne m’éclairent pas beaucoup plus.

On commence le voyage chamanique : l’objectif est de rencontrer mon animal totem.
Julien sort son tambour.

Le tambour ??

 

— Ah parce que tu vas taper là-dessus ? Heu… écoute, ces sons-là, ça me met dans un état bizarre, tu sais. Je ne sais pas si c’est une bonne idée…
— Laisse faire ! Allez, bon voyage !

Ben oui, c’était sûr… à peine il tape dessus, je pars en transe directe !

Je reviens en jaguar… ou léopard ? Qu’est-ce que c’est que cet animal ?
Tout mon corps devient l’animal.
La honte !

Julien continue de battre son tambour.
Moi, je n’en peux plus.
Mon corps se met à la merci de cette fameuse force invisible et cherche à attraper, coûte que coûte, le tambour du chaman.
J’ai envie de lui piquer !

Mes mains sentent l’instrument, je suis littéralement fascinée par l’objet.
Et dans la foulée, ma petite main gauche dévie de son objectif et commence à scanner… le chaman !

Mais qu’est-ce qu’elle a, cette main, à vouloir scanner tout le monde comme ça ?

En sortant de chez lui, je ne comprends toujours pas plus ce qui se passe.
À part une chose : je ne suis pas « normale ».
Ça, c’est sûr.

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La bibliothèque
qui parle

3 livres qui me disent ce que "je suis"

Quelques jours après ce voyage, je décide de le refaire seule, avec une simple vidéo YouTube.
Très vite, je pars en transe et je me sens tellement « animal » que je demande intérieurement :
Mais… c’est quoi, cet animal ? Jaguar ? Léopard ? Panthère ?

Pour répondre à cette question, mon corps se dirige tout seul vers ma grande bibliothèque.
J’ai là environ 500 poches, achetés juste pour faire joli — je n’en ai pas lu un seul. Autant dire que je ne sais absolument pas ce qu’il y a comme titres.

Toujours les yeux fermés, ma main gauche s’avance et pioche un premier livre.

Incroyable : je tombe sur un livre avec un léopard en couverture, en mode tapis de cheminée.
Je reste bouche bée… puis je me dis : Coup de bol, c’est tout.

Alors j’en redemande un autre !
(Je précise que je n’ai toujours rien compris à ce qui se passe…)

Ma main file sur une autre étagère, à l’opposé, et attrape un second livre.
Cette fois, ni le titre ni l’image ne m’évoquent quoi que ce soit.
Voilà, je le savais, c’est bien n’importe quoi !

Sauf que mon corps ne s’arrête pas là.
Mes mains ouvrent le livre, tournent les pages toutes seules, puis s’arrêtent net sur une page.
Je ressens que je dois lire.
Bon… je m’exécute.

Et là, surprise totale : le mot Léopard apparaît sur la page de droite.

Dingue ! Je suis hallucinée… mais toujours un peu sceptique.
Ben oui, le hasard sur 500 livres et des milliers de pages, c’est possible, non ?

Alors timidement, je parle à voix haute :

 

— Pardon, mais c’est un peu compliqué pour moi, là… c’est possible d’en avoir un petit dernier ?

Pas contrariant une seconde, mon corps repart.
Je ferme bien les yeux pour ne pas tricher, et ma main fonce en trombe vers un nouveau livre.

Je le prends, un peu fébrile — parce que ça devient franchement très étonnant tout ça.
Et là… le titre : Le léopard des Batignolles.

Cette fois, je capitule.
J’arrête de lutter et j’accepte : un léopard a décidé de m’accompagner.
Et visiblement, il n’est pas près de me lâcher.

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L'appel de mon tambour

Quand on t'annonce que tu es guérisseuse Chamane

Je me retrouve, par le plus grand des « hasards » (mouais… !), au salon ZEN où je devais aller avec une copine.
Finalement, elle a annulé.
Une petite voix, en moi, insiste pour que j’y aille seule.

— Oh non… flemme !

Mais ça insiste. Je sens que je dois y aller.
Bon… d’accord. J’écoute la petite voix.

Me voici donc perdue au milieu de cet immense salon.
Je ne sais pas quoi faire, où regarder.
Il y a des stands partout !

Alors, je me dis : Puisque ce corps semble vouloir bouger tout seul quand je le laisse faire, eh bien… je le laisse m’emmener.
Roulette russe, j’y vais !

Et me voilà partie, visiblement très (!) déterminée, à travers les allées.
Je fonce sans savoir où.
Pour ne pas être tentée de regarder les stands, je fixe le sol — surtout pour ne pas trébucher tant je marche vite.

Et soudain, je m’arrête net.
Je recule de quelques pas.
Je lève les yeux…

Je suis face à un stand de tambours chamaniques !

Je reste bouche bée.
Je ne comprends pas pourquoi je suis là.
J’ai envie de repartir, mais… impossible de bouger.

La femme du stand me sourit et me propose d’en choisir un.

 

— Non merci, ça ira…

Et pourtant, sans réfléchir, je désigne un magnifique tambour rouge au fond.
Il m’attire comme un aimant.

Elle me le tend.
Je ne sais pas quoi en faire.

Elle me propose de l’essayer.
J’hésite. J’ai peur, mais je ne sais pas pourquoi.
Elle insiste.

Bon… je me lance.

Je tape deux fois.
À peine deux secondes et… BOUM.
Tout mon corps se met à vibrer.
Je tremble, je vacille, je lâche presque le tambour et manque de tomber dans les pommes !

Je m’assois, mal en point.
Mais c’était quoi, encore, ça ??

Je me sens défaillir, j’ai envie de pleurer.
La femme me regarde avec douceur, tente de m’expliquer.

Quand je lui dis que je ne comprends pas ce qui se passe, elle répond calmement :

 

— Ils t’appellent. Tu es une Chamane, comme moi

Je reste sous le choc.
Qui m’appelle ? Je n’en sais rien… mais je sais une chose :
impossible de quitter ce stand sans ce tambour.

On a comme fusionné.
Je ne pouvais pas le laisser là.

Alors j’achète.

Génial ! Mais qu'est ce que je vais faire avec un tambour Chamanique moi maintenant ?

Ben rien !

Transes dans l'invisible

A la découverte de tes capacités

Je retourne voir Julien, le chaman.
Il me propose de faire plusieurs voyages pour m’aider à rencontrer mes alliés et à comprendre comment appréhender tout ça.

J’enchaîne donc les voyages… dans le noir.
Parce que je ne vois absolument rien !
Pas une lumière derrière mes yeux.

Mais alors, mon corps, lui, sait exactement quoi faire.
Il est méthodique.
Il bouge avec douceur, me fait faire des gestes, actionne dans cet invisible une sorte de « méthode » — la sienne.
Il veut me faire comprendre que c’est lui le maître du jeu, et que moi, dans ce noir total, je dois juste me laisser porter.

Petit à petit, je comprends de l’intérieur : je suis vraiment ça… guérisseuse.
C’est ce que je sais et ce que je dois faire.
Je dois me laisser guider, faire confiance.
Tout ira bien si je ne résiste pas.

Alors je lâche prise.

Avec Julien, on commence à faire quelques soins ensemble.
On sent qu’on n’a pas la même façon de travailler, pas la même méthode, mais… on est incroyablement complémentaires.

Et on s’amuse bien !
Les gens, eux, sont un peu secoués… mais c’est dingue : ça marche, ce truc !

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Tous les soins prodigués sont guidés de manière intuitive

Le corps traversé par l'énergie sait quoi faire
et où aller pour soulager vos blessures

Après de très nombreux « tests » et essais sur les copains, je suis forcée de constater que… ça marche.
Plus de migraine pour l’une, plus de stress pour un autre… des douleurs qui s’évaporent.

Mon corps fonctionne tout seul.
Il va là où il ressent des blocages chez les gens, fait ce qu’il doit faire, et c’est à moi de ne pas le contraindre.

Il tourne autour des personnes, passe de la tête aux pieds en quelques secondes.
Il touche certains endroits… ou pas.
Parfois il reste suspendu au-dessus, puis décide de « jeter » des choses encombrantes hors du corps de la personne allongée devant moi.

Dans ces moments-là, je dois m’effacer de mon propre corps.
Lui faire confiance.

Je sens qu’une force puissante me traverse, et elle sait exactement quoi faire.

Au début, c’était sportif !
J’étais souvent transcendée en ressentant les blocages.
Et j’ai compris que parfois, ces mêmes blocages étaient aussi chez moi et se brisaient à l’intérieur de moi.

Ça n’empêche pas la guérison de l’autre — au contraire.
Ça me soigne en même temps !

C’est dingue.
J’ai très vite compris que le « UN », c’est nous tous.
Nous sommes profondément liés les uns aux autres.

Quand tu prends soin de quelqu’un, c’est aussi de toi que tu prends soin.

Ces apprentissages ont duré des mois et des mois.
J’ai été bousculée dans mes retranchements les plus profonds.

Une nouvelle vie — celle que je devais suivre — s’est tracée.

Je dois suivre mon corps, qui lui-même suit un chemin.
Celui que j’ai décidé de suivre aveuglément, dans ce noir qui, paradoxalement, apporte la lumière à chaque instant…
chez les gens que j’accompagne aujourd’hui.

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Sortez de l'ombre pour aller vers la lumière !

Vous pouvez changer le scénario de votre vie, rien n'est irreversible !

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous quelques-unes des séances que j’ai vécues.
Pourquoi ? Parce que peut-être, dans ces histoires, vous allez vous reconnaître.

D’abord, gardez ça en tête : rien n’est irréversible.
On traverse tous des moments difficiles, parfois dès l’enfance.
Ces moments où l’on croit que ça ne s’arrêtera jamais, que c’est trop lourd, trop dur…

Et pourtant.
Quand l’énergie entre en jeu, quand le désir d’avancer prend toute la place dans votre cœur… alors tout peut changer.
Tout commence à avoir du sens.
On comprend enfin comment avancer, comment se dépasser.

Nous sommes tous reliés.
Tous « UN ».
Alors oui, certaines histoires peuvent ressembler à la vôtre.
Mais souvenez-vous : chacun vit sa douleur à sa manière. On peut se sentir seul, terriblement seul.

Moi aussi, j’ai connu ça.
Des introspections profondes, parfois très douloureuses.
J’ai revu l’adolescente blessée, l’enfant incompris, la jeune femme résignée.
Et j’ai réalisé que cette souffrance m’accompagnait depuis si longtemps…
Elle dormait en moi, prête à resurgir.

Il m’a fallu du temps. Du temps pour l’écouter, l’accueillir, la ressentir… et finir par l’aimer.
Parce qu’aimer ses blessures, c’est s’aimer soi-même.
C’est se révéler à soi.
C’est comprendre enfin qui l’on est et d’où l’on vient.

Et puis j’ai compris que mon histoire n’était pas seulement la mienne.
C’était aussi celle de mes parents.
Et surtout celle de mes grands-parents.
On se transmet des « sacs à dos » remplis de blessures, de génération en génération.
Et l’enfant qui arrive au monde, même s’il l’a choisi, se retrouve souvent à porter ce fardeau si personne ne l’a déchargé avant lui.

Alors oui, ça peut paraître lourd, parfois insupportable.
Mais si vous sentez, au fond de vous, que quelque chose doit changer… c’est déjà le début du chemin.

Un chemin pas toujours simple.
On peut passer par des moments de désolation totale, quelques jours, une ou deux semaines…
Mais juste derrière, le changement arrive.

Parce que l’énergie, c’est ça : une aide, une main tendue, de la bienveillance.
C’est ce fameux « Demande, et tu recevras ».
C’est ce moment où vous vous retrouvez avec vous-même.
Où vous savez ce que vous voulez… et ce que vous ne voulez plus.
Où vous commencez à faire le ménage, dedans comme dehors.

Alors n’ayez pas peur de vous retrouver face à vous-même.
N’ayez pas peur de vous découvrir.

Parce qu’au bout du chemin, il y a la sérénité.
Et ce chemin, c’est le vôtre.

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